• Malgré le fait que les Hommes soient à l'origine de la plupart des maux de la Nature, certains consacrent leur vie à la protection des abeilles, irremplaçable maillon de la chaîne biologique, en pratiquant la transhumance ou encore la simple apiculture familiale. Sans abeilles, plus de pollinisation, la reproduction des végétaux fruitiers (soit 250mille espèces connues dans le monde) se retrouverait freinée, le pourcentage d'oxygène serait moindre et ne pourrait plus répondre à la demande terrienne, la quantité de nourriture diminuerait, en quatre ans, la vie disparaîtrait de la surface planétaire. Plus de vie, plus rien.

    En quoi l'Abeille sert-elle l'Homme ?


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    Biodétécteurs de la qualité de l'Air.

     

    A l'Aeroport Charles de Gaulle de Paris, des abeilles sont disposées dans des boîtes pour être utilisées dans le plan vigi-pirates. Les agents de sécurité prélèvent des échantillons d'air dans les sacs des passagers puis les transmettent aux abeilles qui sortent alors leur langue s'il y a ou il y a eu présence d'explosifs dans les bagages. En effet, les abeilles, dont chaque antennes possède 60 mille récepteurs sensoriels, captent la molécule commune à tous les explosifs : NH4+ NO3-. De cette manières, de nombreux accidents sont évités chaque années.
    Les mines antipersonnel sont encore une cause de décès trop importante dans les pays ayant connu la guerre. L'armée utilise des détecteurs de métaux portables, cependant leur fiabilité laisse largement à désirer, c’est ainsi que les chercheurs américains ont eu l'idée d’utiliser les abeilles. Au Nouveau-Mexique, ils dressent
    ardemment les abeilles à la reconnaissance de l’odeur du trinitrotoluène, plus connu sous le nom de TNT, et principal constituant de la charge détonante des mines antipersonnel.
    Des ruches ont également été disposées sur le toit de l'Opéra Garnier de Paris en 1982 afin de contrôler la qualité de l'air parisien, en effet, si en campagne on compte en moyenne dix à quinze kilos de miel par ruche, on en compte paradoxalement  jusqu'à cinquante en région Parisienne, car la pollution urbaine est moindre en comparaison à celle occasionnée par les pesticides.

    En quoi l'Abeille sert-elle l'Homme ?

  • Miel et dérivés.

    Depuis 500 avant Jésus Christ, commencement des domestications d'abeilles, l'Homme a pris conscience des bienfaits du miel et de ses dérivés, et s'en est servi dans la médecine, que ce soit pour la cicatrisation de plaies béantes (propolis), l'ophtalmologie (miel) ou même la simple mais capitale préservation de la santé (pollen, gelée royale).


    En quoi l'Abeille sert-elle l'Homme ?


    L'Apithérapie, qui signifie "soigner avec les abeilles", est une pratique ancêstrale qui suppose l'utilisation du miel, de la propolis, de la cire ou encore de la gelée royale. Mais les soins grâce au venin d'abeille sont les plus intéressants : ils sont utilisés pour soigner les infections rhumatismales, les arthrites chroniques, certaines maladies inflammatoires et la sclérose en plaques. Les soins sont administrés par "apipuncture" (soin au venin et acupunture combinés) également pour les traitements de l'épilepsie, et certains troubles arthritiques. Malgré ces preuves et les récentes recherches montrant les propriétés antibiotique du miel, les propositions de l'apithérapie ne répondent pas aux critères de la médecine.
    On sait de nos jours extraire le venin sans enjandrer la mort de l'abeille, on en trouve d'ailleurs sous diverses formes : crèmes, lotions, comprimés et gouttes.



  • Aerodynamique.

    Les radiateurs des avions avaient à l'origine une matrice en forme de nid d'abeille : un conduit de petits tubes de cuivre évasés à l'extrémité et soudés à l'étain. Tandis que le liquide à refroidir circule autour, l'air passe dans ces tubes.
    Ce type de faisceau, simple à fabriquer, offre la même suface d'échange à l'air de refroidissement et au liquide. De plus, ce procédé de base en forme de nid d'abeille a été utilisé dans la réalisation des skis et des pneus automobiles.



     Introduction

    La pollinisation de Mars.
    Pour certains scientifiques allemands et australiens, il faut polliniser Mars. Le voyage devrait durer deux à trois ans et ne pourra transporter assez de vivres pour envisager l'installation permanente de colonies humaines sans produire de nourriture sur place. La solution serait de créer des serres géantes et opaques dans lesquelles la pollinisation s'effecturait. Pour les raisons de fiabilité, la NASA préfère la piste des robots pollinisateurs, cependant elle a déjà testé avec succès l'influence de la micro-gravité sur les abeilles et la pollinisation semble envisageable. Ce sont surtout les Australiens qui travaillent sur le Robot-Abeille « Aero-9 », développé grâce à la vision des Abeilles. Ces scientifiques collaborent avec la NASA depuis plusieurs années sur ce projet toujours en phase de test. Le professeur Srinivassan, géniteur du projet commandité par la NASA, teste l'intelligence artificielle des Robots-Abeilles pour déterminer les aptitudes des Abeilles lachées dans un milieu grand, vide et surtout montagneux. L'utilisation des Robots-Abeilles sur Mars est prévue d'ici dix ans... Alors, peut-être qu'un jour des champs de tomates et de coquelicots pousseront sur Mars. Paradoxe : les abeilles verraient la planète rouge en bleu, en effet, elles perçoivent toutes les couleurs et les UVs sauf le rouge.




                                                                       Conclusion    ->


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    En effet, ces dernières années, les apiculteurs ont remarqué qu'une grande partie des ruchiers disparaissent. Les abeilles ont toujours su se protéger contre les agressions extérieures, grâce en particulier aux phéromones d'attaque et de défense. Des recherches ont été effectuées sur ces différentes phéromones et deux sortes ont été identifiées : la 2-heptanone (de la famille des Cétones),  l'acétate d'isoamyle (de la famille des Esters), qui mettent en alerte la colonie entière à l'approche d'un danger. Cependant, le réchauffement climatique provoque un contre-effet sur les phéromones, leur production chez la reine en est retardée. Les faux-bourdons s'accouplent avec la reine pendant l'été, mais le changement de température dissuade la reine de créer de la chaleur, elle ne créé donc pas de phéromones nécessaire à la séduction. La production des phéromones est ainsi repoussée à la saison suivante. Les abeilles travailleuses, qui assurent l'isolation de la ruche pendant l'automne, sont appelées par la reine trois mois trop tard, se serrent contre elle, sans isoler la ruche qui reste sans protection contre le froid. Les fleurs ne produisent plus de nectar pendant l'automne, la récolte est conséquemment arrêtée, ainsi  les faux-bourdons sont tués pour préserver les réserves de nourriture. Or, ils sont indispensables à l'accouplement de la reine, elle doit donc attendre la naissance de nouveaux mâles. De plus, la  ruche étant mal isolée, certaines abeilles meurent de froid et les réserves de nourriture sont au plus bas. A long terme, la chute du taux de natalité enclenchée met fin à la colonie.

    Les phéromones ne suffisent donc plus face au réchauffement climatique.

     






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